canut

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24.6.11

Lizzy Mercier Descloux - Press Color




LIZZY-PATTI-NICKY

3 commentaires:

Ma a dit…

Press color- ZE Records

1- FIRE
2- TORSO CORSO
3- MISSION IMPOSSIBLE
4- NO GOLDEN THROAT
5-jIM ON THE MOVE
6- WAWA
7- TUMOUR
8- AYA MOOD


BONUS Lizzy Mercier Descloux- Patti Smith-Nicky Skopelitis

1- MORNING HIGH.

Ma a dit…
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Ma a dit…

Le premier, paru en 1979, est un témoignage à vif de la fièvre créatrice qui s'était emparée des lofts de Soho dans ces années-là. Arrivée l'année précédente, Lizzy Mercier Descloux partage le sien avec le Français Michel Esteban, cofondateur de ZE (qui sortira des disques de James Chance, Kid Creole, John Cale, Alan Vega et bien d'autres), et Patti Smith. Artiste polyvalente, elle monte avec DJ Banes le duo Rosa Yemen, qui ne produira qu'un e.p. six titres (présenté ici en bonus avec trois autres morceaux, dont une relecture de Rimbaud en duo avec Patti Smith, enregistrée en 1995 pour un projet de Bill Laswell). Musique non-commerciale, abrasive, résolument expérimentale, bien dans le ton no-wave. Après cette brève aventure, LMD décide en février 1979 d'enregistrer son premier mini-album, toujours en compagnie de DJ Banes, et avec Eric Elliasson (du groupe ami Marie et les Garçons) en renfort. Les huit titres sont bouclés en dix jours. "Press Color" mêle originaux et reprises tordues : "Fire" d'Arthur Brown, musicien anglais des années 60-70 amateur d'effets pyrotechniques, ici mis à la sauce "mutant disco" ; "Mission impossible" de Lalo Schifrin ; et le standard "Fever" de Peggy Lee métamorphosé en... "Tumor" (avec, semble-t-il, un clip de Jean-Christophe Averty !). L'esprit est résolument do-it-yourself, amateur et non-conformiste. Textes sans queue ni tête débités avec un fort accent français, instrumentation minimale, dissonances, son très ramassé, quasi-absence de mélodies... Aujourd'hui, tout cela a surtout valeur de document, mais se révèle quand même plus agréable à l'oreille que la plupart des déflagrations no-wave de l'époque (Mars, DNA, Teenage Jesus & the Jerks...). On peut même y voir, en beaucoup moins funky et vendable, les prémices de ce que feront les Rita Mitsouko quelques années plus tard.