canut

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12.6.11

The Soft Machine- One & Two


1 commentaire:

Pascal GEORGES a dit…

Tiens pas de commentaires sur ce double opus ?...
Allez j'ouvre le jeu.
Ecole dite de Canterbury, fausse et mauvaise comparaison avec le Floyd, si ce n'est géographico/politico/estudiantine et sociale ces premiers Soft Machine, conceptuels à souhait ont porté Wyatt en aura légendaire.
Sa voix, en particulier, car, avec le recul, son drumming... mais bon, ça collait à cette musique de déjantés totaux, d'autant que le bougre chantait en jouant - rare... S'il avait pas joué à saute balcon il aurait pu faire des émules et créer un manque réel de chanteurs - batteurs.
Là dessus ces deux albums et un Pierrot effectivement bien lunaire, cet orgue cramoisi, bien déjà suffisamment jazzy pour laisser oeuvrer des adorables "Hatfield and the North", sorte de filiation encore plus soft, dans son concept.
Puis, des opus toujours parfaitement numérotés, parfois géniaux (third), souvent longs (four)... et les rats quittent le navire.
John Marshall, ce batteur peu connu mais pour lequel je voue quasiment un culte, prend les baguettes, Ratledge se fait plus discret et, tout comme un nouveau "Gong", d'ailleurs, la machine nous gratifie de deux albums magiques, le premier, porté par le jeu enthousiasmant de Holdsworth, le second laissant Etheridge (un grand copain d'Andy Summers de Police du temps de leurs sessions jazz) prendre le relai.
Bundle et Softs - l'autre Soft Machine, la face cachée, celle que les premiers amoureux du groupe ont renié, celle que les autres, comme moi, ont embrayé de suite. Et pour finir ce joyeux tour dans le synthétique jazz anglais sur fond de vélocité assumée, ils nous font un live "Alive and Well" qui se conclut par un enchevêtrement de loops qui ferait pâlir David Guetta lui même... Le pauvre petit clown.
Et puis il y a :
Rock Bottom, produit par Nick Mason du Floyd... Avec cet album Wyatt a ouvert le minimalisme à l'anglaise et a été suivi, par Eno, entre autres (Before and After Science).

Allez mettez les ces deux premiers...
Voix lunaire, cascades de toms, cymbales criantes, orgue quasi sorti de l'église anglicane du coin et Ayers...
Barrés les gars !
Ça aurait dû continuer, bon henry Cow, dans le genre post barré, c'est franchement bien, aussi...