Beware
Guillotine
Spread Eagle Cross the Block
Lord of the Game ( ft. Mexican Girl)
Takyon (death Yon )
Cut Throat ( instrumental )
Klink
Culture Shock
5D
Thru the Walls
Known for It
I Want It Need It ( death Heated )
Blood Creepin
4 commentaires:
je ne sais pas où tu vas chercher ça, mais ça fait plaisir.
Merci et très bon choix, j'adore cet album ( en téléchargement libre) le sample des Floyd sur I Want It I Need 10 fois par jour et le volume a donf.
bonjour Jimmy
pour infos sur la bête ,il y a un lien blah-blah.
-Amesure que le rap mainstream se fait des couilles en or, elles ramollissent. Le salut vient d’Odd Future, et plus encore de Death Grips, trio californien dont la mixtape révolutionnaire, Exmilitary, déclare la guerre à l’aristoc-rap de milliardaire autotuné. Le deuxième morceau s’appelle Guillotine. Quelques têtes vont tomber, toutes les autres vont exploser.
L’album commence par un discours de Charles Manson, accouplé de force à un sample de My Bloody Valentine (période Loveless, tourné hateful). Plus loin, on va entendre des bouts déchiquetés de Link Wray, Pink Floyd, Black Flag ou Bowie, derniers repères, derniers vestiges du monde civilisé avant l’Apocalypse selon Death Grips.
Plus personne ne croit au pouvoir subversif, ou révolutionnaire, ou juste terrifiant de la musique. Sauf les zombies nécrophages de Death Grips, qui dévorent la charogne et (se) font peur. Seul membre identifié de ce groupe mystère : Zach Hill, batteur culte de tout un tas de projets plutôt rock et underground (Hella, Wavves, Marnie Stern). Au MC inconnu, on construirait des monuments : un gueulard malséant évadé de l’asile, brute démente pourchassée par deux infirmiers armés de tronçonneuses.
On pense parfois à une version monstrueuse du jeune Tricky, ou aux Death Grips Exmilitary thirdsworld.net En marge du hip-hop, un album terrifiant raconte déjà la vie d’après l’Apocalypse. Ça promet. anciennes liaisons dangereuses entre Saul Williams et Nine Inch Nails. Mais le plus souvent, on ne pense à rien, parce qu’on a la tête en miettes, le souffle coupé. Nihiliste, ultraviolent, hardcore, éprouvant et addictif à la fois, labyrinthique, musicalement éblouissant et haletant du début à la fin, Exmilitary est à prendre très au sérieux.
Coup d’épée dans l’eau ou première vague d’un tsunami, peu importe, on verra plus tard, l’histoire jugera. Mais déjà, on n’avait rien entendu d’aussi méchamment bon depuis le Zen Arcade d’Hüsker Dü ou les premiers Public Enemy.
merci !
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